Manger pour la biodiversité


On reproche souvent aux mangeurs de viande leur impact négatif sur l'environnement. C'est effectivement le cas lorsqu'on parle d'élevages intensifs, où les bêtes ne voient que très rarement la couleur des champs. 

 

 

En ce qui nous concerne c'est très simple: nous n'avons pas de bâtiments d’élevage; nos vaches sont toute l'année dehors et se nourrissent à 100% d'herbe l'été, à laquelle on ajoute des bottes de notre foin l'hiver.

Cela suppose des zones refuges pour que les animaux puissent s'abriter du soleil ou de la pluie : de petites parcelles entourées de haies, des prairies naturelles et de nombreuses marres naturelles où les bêtes peuvent s'abreuver et/ou se baigner lors des fortes chaleurs d'été.

Ces espaces sont particulièrement intéressants pour la faune et la flore sauvages.

friche ferme de la Millanchère
zone refuge pour la biodiversité, volontairement laissée en friche.

L'élevage bio, une zone refuge pour la biodiversité

Rémi et Grégoire ont fait des études de biologie et sont passionnés d'ornithologie.

Nous prenons soin de gérer notre territoire au mieux afin qu'il soit le plus accueillant pour la faune sauvage: sur notre exploitation nous hébergeons actuellement un énorme terrier de blaireaux; de nombreux renards chassent les mulots dans les champs et nous laissons en friche de petites parcelles ça et là pour les chevreuils.

Les hirondelles rustiques nichent très nombreuses dans nos granges, tout comme la chouette effraie ou de nombreuses chauves souris telles que les grands rhinolophes. Les passereaux trouvent refuge dans les nombreuses haies, alors que les murets en pierre abritent de nombreux reptiles.

Nous allons régulièrement vous tenir informés des dernières arrivées sur l'exploitation grâce au blog, n'hésitez pas à aller y faire un petit tour !

 

Nous accueillons de nombreuses espèces menacées qui trouvent à la ferme de la Millanchère un refuge d'exception. 

Quid du carbone à l'élevage bio de la Millanchère?

 

 

Une vache élevée en plein-air consomme autant d'eau qu'elle en rejette, autant dire que le bilan est nul. A la ferme de la Millanchère, nous utilisons un peu de gasoil pour faire le foin et autres tâches agricoles, mais c'est vraiment anecdotique. De l'autre côté, les prairies, haies, et zones boisées qui composent l'exploitation stockent un volume important de carbone; toute cette végétation absorbe tout le CO2 émis par nos vaches et nos engins, voire plus encore.

Toutes ces zones refuges  sont introuvables lorsque l'on passe en culture végétale, même bio, car les haies et les marres sont la plupart du temps gênantes et donc éliminées.

 

Manger notre viande est non seulement bon pour l'environnement ( bilan en eau et en carbone de la ferme négatif --> on absorbe donc plus que l'on consomme), mais c'est surtout un geste militant, qui permet de protéger ces espaces de plus en plus rares et où survit une faune et une flore d'exception.

 

 

image sur bilan carbone
source: www.fix.com/blog/grass-fed-beef/